dimanche 27 novembre 2011

Qu'est-ce que l'Evolution?

"… l'évolution - sur Urantia ou ailleurs - est toujours intentionnelle et jamais accidentelle." 
L'évolution est la règle du développement humain, mais le processus lui-même varie grandement sur les différents mondes. 
Le processus de l'évolution planétaire est ordonné et contrôlé. Le développement d'organismes supérieurs à partir de groupements vitaux plus modestes n'est pas accidentel. 
De nombreux traits de la vie humaine prouvent abondamment que le phénomène de l'existence mortelle a été intelligemment conçu, que l'évolution organique n'est pas un simple accident cosmique. 
Le processus évolutif est toujours activement en cours et s'adapte aux circonstances de la planète. 
Le fait de l'évolution n'est pas une découverte moderne ; les anciens comprenaient le lent caractère évolutionnaire du progrès humain. 74:8.5
L'évolution est peut-être lente, mais elle est terriblement efficace. 
L'évolution est une technique cosmique de croissance 
… l'évolution… est la créativité dans le temps. 
Ne vous découragez pas ; l'évolution humaine est encore en cours de progrès, et la révélation de Dieu au monde, en Jésus et par Jésus, ne fera pas défaut. 
L'évolution organique est un fait. L'évolution motivée ou progressive est une vérité qui rend logiques les phénomènes, qui autrement seraient contradictoires, des accomplissements toujours ascendants de l'évolution. Plus un savant progresse dans la science qu'il a choisie, plus il abandonne les théories matérialistes du fait matériel en faveur de la vérité cosmique ­ la domination du Mental Suprême. Le matérialisme déprécie la vie humaine ; l'évangile de Jésus rehausse prodigieusement tous les mortels et les exalte divinement. Il faut se représenter l'existence humaine comme l'expérience mystérieuse et fascinante, où l'on réalise la rencontre entre l'homme tendant la main vers le haut et la divinité lui tendant vers le bas la main secourable du salut.

lundi 21 novembre 2011

Qu'est-ce que la Cosmologie?





La Science matérielle et la Cosmologie
Les mathématiques, la science matérielle, sont indispensables pour discuter intelligemment des aspects matériels de l'univers, mais leur connaissance ne fait pas nécessairement partie d'une réalisation plus élevée de la vérité ou de l'appréciation personnelle des réalités spirituelles. Non seulement dans les royaumes de la vie, mais aussi dans le monde de l'énergie physique, la somme de deux ou plusieurs facteurs représente très souvent quelque chose de plus, ou quelque chose de différent. 
  La Cosmologie dans les sphères de Lumière et de Vie
Les dispositifs pour les jeux de compétition, l'humour et les autres phases d'accomplissements personnels et collectifs sont amples et appropriés. Un trait spécial des activités de compétition sur ces mondes hautement cultivés concerne les efforts des individus et des groupements pour exceller dans les sciences et les philosophies de la cosmologie. La littérature et l'art oratoire fleurissent ; le langage est amélioré au point de symboliser des concepts aussi bien que d'exprimer des idées. La vie est d'une simplicité reposante. Les hommes ont enfin coordonné un état élevé de développement mécanique avec des aboutissements intellectuels séduisants ; ils ont dominés les deux avec une réussite spirituelle exquise. La poursuite du bonheur est une expérience de joie et de satisfaction.
La Beauté et la Cosmologie 
Vous saisissez quelque peu la philosophie et vous comprenez la divinité dans l'adoration, le service social et l'expérience spirituelle personnelle, mais vous limitez trop souvent la recherche de la beauté - la cosmologie - à l'étude des grossières tentatives artistiques humaines. La beauté, l'art, est largement une affaire d'unification de contrastes. La variété est essentielle au concept de beauté. La beauté suprême, le summum de l'art fini, est l'épopée de l'unification de l'immensité des extrêmes cosmiques, le Créateur et la créature. L'homme trouvant Dieu et Dieu trouvant l'homme - la créature devenant parfaite comme le Créateur - tel est l'accomplissement céleste de la beauté suprême, l'aboutissement de l'apogée de l'art cosmique. 
La sensibilité éthique. Au travers de la réalisation de la vérité, l'appréciation de la beauté conduit au sentiment de l'éternelle justesse de ces choses qui touchent à la reconnaissance de la divine bonté dans les relations de la Déité avec tous les êtres, et ainsi même la cosmologie conduit à la recherche des valeurs divines de réalité - à la conscience de Dieu. 
Le monde intérieur et le monde extérieur ont des séries différentes de valeurs. Toute civilisation est en péril quand les trois quarts de sa jeunesse entrent dans des professions matérialistes et se consacrent à la recherche des activités sensorielles du monde extérieur. La civilisation est en danger quand la jeunesse néglige de s'intéresser à l'éthique, à la sociologie, à l'eugénisme, à la philosophie, aux beaux-arts, à la religion et à la cosmologie.  
La Religion et la Cosmologie
Bien que la religion ne soit pas le produit des spéculations rationalistes d'une cosmologie matérielle, elle est néanmoins le produit d'une clairvoyance entièrement rationnelle issue de l'expérience mentale de l'homme. 


La religion est tellement vitale qu'elle persiste en l'absence de savoir. Elle vit, en dépit de sa contamination par des cosmologies erronées et des fausses philosophies. Elle survit même à la confusion de la métaphysique. À travers toutes les vicissitudes historiques de la religion persiste toujours ce qui est indispensable au progrès et à la survie des hommes : la conscience éthique et la conscience morale.


La Révélation Urantia et la Cosmologie
Parce que votre monde ignore généralement l'origine des choses, même physiques, il a paru sage de lui fournir, de temps en temps, des notions de cosmologie, mais cela a toujours provoqué des troubles pour l'avenir. Les lois gouvernant la révélation nous gênent grandement, parce qu'elles interdisent de transmettre des connaissances imméritées ou prématurées. Toute cosmologie présentée comme partie d'une religion révélée est destinée à être dépassée au bout de très peu de temps. En conséquence, ceux qui étudient, après coup, cette révélation sont tentés de rejeter tout élément de vérité religieuse authentique qu'elle peut contenir, parce qu'ils découvrent des erreurs manifestes dans les cosmologies associées qui y sont présentées.
L'humanité devrait comprendre que nous, qui participons à la révélation de la vérité, nous sommes très rigoureusement limités par les instructions de nos supérieurs. Nous ne sommes pas libres d'anticiper sur les découvertes scientifiques d'un millénaire. Les révélateurs doivent agir selon les instructions qui forment une partie du commandement de révéler. Nous ne voyons aucun moyen de surmonter cette difficulté, ni dans le présent ni dans un avenir quelconque. Les faits historiques et les vérités religieuses de cette série d'exposés révélateurs subsisteront dans les annales des âges à venir, mais, en même temps, nous savons parfaitement que, d'ici peu d'années, beaucoup de nos affirmations concernant les sciences physiques auront besoin d'être revues, à la suite de développements scientifiques additionnels et de découvertes nouvelles. Nous prévoyons, dès maintenant, ces nouveaux développements, mais il nous est interdit d'inclure, dans nos exposés révélateurs, ces notions que les hommes n'ont pas encore découvertes. Qu'il soit bien clair que les révélations ne sont pas nécessairement inspirées. La cosmologie révélée ici n'est pas inspirée. Elle est limitée par l'autorisation que nous avons de coordonner et de trier les connaissances d'aujourd'hui. La clairvoyance divine ou spirituelle est un don, mais la sagesse humaine doit évoluer. 
La vérité peut n'être inspirée que relativement, bien que la révélation soit invariablement un phénomène spirituel. Les exposés se référant à la cosmologie ne sont jamais inspirés, mais de telles révélations ont une immense valeur, en ce sens qu'elles clarifient au moins provisoirement les connaissances :
1. Elles réduisent la confusion en éliminant d'autorité les erreurs.
2. Elles coordonnent les observations et les faits connus ou sur le point d'être connus.
3. Elles restaurent d'importantes fractions de connaissances perdues concernant des évènements historiques du passé lointain.
4. Elles fournissent des renseignements qui comblent des lacunes fondamentales dans les connaissances acquises par ailleurs.
5. Elles présentent des données cosmiques d'une manière qui éclaire les enseignements spirituels contenus dans la révélation qui les
accompagne. 
Par suite de l'isolement dû à la rébellion, la révélation de la vérité sur Urantia a été trop souvent mêlée aux affirmations de cosmologies partielles et transitoires. La vérité reste invariante de génération en génération, mais les enseignements associés concernant le monde physique varient de jour en jour et d'année en année. La vérité éternelle ne devrait pas être dédaignée parce qu'on la rencontre par hasard en compagnie d'idées périmées sur le monde matériel. Plus vous êtes docte en science, moins vous êtes sûr de vous ; plus vous avez de religion, plus vous êtes pénétré de certitude.

 Source: Le livre d'Urantia

Apparition du visage de Jésus sur un mur au Nord-Est de la France


Dans un petit village tranquille du Nord-Est de la France un phénomène extraordinaire se produit un soir de aout 1985. Une étrange apparition sur la façade d'une maison ressemblant au visage du Christ. Plus surprenant ! Le visage semble regarder en direction d'une chapelle.

dimanche 20 novembre 2011

Ce que dit le Livre d'Urantia à propos de la Science

La Science- L'un des Piliers de la Civilisation
Les civilisations sont instables parce qu'elles ne sont pas cosmiques; elles ne sont pas innées chez les individus des races. Il faut les sustenter par les contributions conjuguées des facteurs constitutifs de l'homme - la science, la moralité et la religion. Les civilisations surgissent et disparaissent, mais la science, la morale et la religion survivent toujours à l'effondrement. 16:9.5
La Fausse Science du Matérialisme
La fausse science du matérialisme condamnerait les mortels à devenir des proscrits dans l'univers. Une telle connaissance partielle est potentiellement mauvaise ; c'est la connaissance composée à la fois de bien et de mal. La vérité est belle parce qu'elle est à la fois complète et symétrique. Quand l'homme recherche la vérité, il poursuit ce qui est divinement réel. 
Votre science s'est engagée dans le combat millénaire entre la vérité et l'erreur en luttant pour délivrer l'homme des liens de l'abstraction, de l'esclavage des mathématiques et de l'aveuglement relatif du matérialisme mécaniste. 
"À moins que le discernement moral et le niveau spirituel de l'humanité ne soient accrus en proportion, le progrès illimité d'une culture purement matérialiste peut finir par devenir une menace pour la civilisation. Une science purement matérialiste recèle en elle-même le germe potentiel de destruction de tout effort scientifique, car un pareil comportement laisse présager l'effondrement ultime d'une civilisation qui a abandonné son sens des valeurs morales et répudié son but spirituel de réalisation." 
Dieu dans la Science
Dans la science, Dieu est la Cause Première ; en religion, il est le Père universel et aimant ; en philosophie, il est l'unique être qui existe par soi-même, ne dépendant d'aucun être pour son existence, mais conférant salutairement l'existence réelle à toutes choses et à tous les autres êtres. La révélation est toutefois nécessaire pour montrer que la Cause Première de la science et l'Unité autonome de la philosophie sont le Dieu de la religion, plein de miséricorde et de bonté, et engagé à faire survivre éternellement ses enfants terrestres. 
La science est une expérience quantitative, et la religion une expérience qualitative. La science s'occupe des phénomènes ; la religion des origines, des valeurs et des buts. Mettre en avant des causes pour expliquer des phénomènes physiques, c'est confesser son ignorance des ultimes et ne peut en fin de compte que ramener le savant à la grande cause première - le Père Universel du Paradis. 
Les Faits de la Science
La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l'union de deux atomes gazeux d'hydrogène avec un atome gazeux d'oxygène produiraient une substance nouvelle et qualitativement surajoutée - l'eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique. 
La science devient le domaine de pensée des mathématiques, de l'énergie et de la matière temporelle dans l'espace. 
L'énergie-matière est reconnue par la logique mathématique des sens, la raison mentale connaît intuitivement son devoir moral, et la foi-esprit (l'adoration) est la religion de la réalité de l'expérience spirituelle. Ces trois facteurs de base de la pensée réflective peuvent soit être unifiés et coordonnés dans le développement de la personnalité, soit devenir disproportionnés et virtuellement incohérents dans leurs fonctions respectives. Mais, lorsqu'ils sont unifiés, ils produisent un caractère fort, consistant dans la corrélation d'une science factuelle, d'une philosophie morale et d'une expérience religieuse authentique. Et ce sont ces trois intuitions cosmiques qui donnent une validité objective, une réalité, à l'expérience que l'homme fait des choses, des significations et des valeurs, et à l'expérience qu'il fait avec elles. 
La philosophie de l'univers d'après les observations de ce que l'on appelle science. Les savants auraient tendance à nier qu'un papillon puisse sortir d'une chenille s'ils ne voyaient pas cette métamorphose de leurs propres yeux. 
Du point de vue mondial, le surpeuplement n'a jamais posé de question grave dans le passé, mais, si les guerres se raréfient et si la science réussit à maitriser progressivement les maladies humaines, il peut devenir un problème sérieux dans un proche avenir. À ce moment-là, la grande épreuve de sagesse dans la conduite du monde se présentera. 
La dépersonnalisation des phénomènes dits naturels a nécessité des âges et n'est pas encore parachevée. Par contre, la recherche honnête, franche et intrépide des véritables causes a donné naissance à la science moderne : elle a transformé l'astrologie en astronomie, l'alchimie en chimie et la magie en médecine. 
Le savoir, c'est le pouvoir. Les inventions précèdent toujours l'accélération du développement culturel à l'échelle mondiale. La science et les inventions furent les plus grands bénéficiaires de la presse à imprimer, et l'interaction de toutes les activités culturelles et inventives a considérablement accéléré le rythme de la civilisation.
La science enseigne aux hommes à parler le nouveau langage des mathématiques et leur apprend à penser selon des lignes d'une exigeante précision. La science stabilise aussi la philosophie en éliminant les erreurs, et purifie en même temps la religion en détruisant les superstitions. 
La science, guidée par la sagesse, peut devenir la grande libératrice des hommes. Un âge de machinisme ne peut tourner au désastre que pour une nation dont le niveau intellectuel est trop faible pour découvrir les méthodes sages et les techniques saines lui permettant de s'adapter avec succès aux difficultés de transition causées par la perte soudaine d'un grand nombre d'emplois dus à l'intervention trop rapide de nouveaux types de machines économisant la main-d'œuvre. 
Les buts de la science sont identiques à ceux de la magie. L'humanité progresse de la magie à la science, non par la méditation et la raison, mais plutôt graduellement et péniblement par une longue expérience. L'homme avance à reculons dans la vérité ; il commence dans l'erreur, progresse dans l'erreur et atteint finalement le seuil de la vérité. C'est seulement avec l'arrivée de la méthode scientifique que l'homme s'est pris à marcher en regardant devant lui. Mais l'homme primitif devait expérimenter ou périr. 
Graduellement, la science enlève à la vie le caractère de jeu de hasard. Mais, si les méthodes modernes d'éducation échouaient, il se produirait un retour presque immédiat aux croyances primitives à la magie. Ces superstitions s'attardent encore dans le mental de bien des personnes dites civilisées.
La magie ancienne fut la chrysalide de la science moderne, indispensable en son temps, mais désormais inutile. Et ainsi les chimères de la superstition ignorante agitèrent le mental primitif des hommes jusqu'à ce que les concepts de la science aient pu naître. Aujourd'hui, Urantia est à l'aurore de cette évolution intellectuelle. La moitié du monde est avide de la lumière de la vérité et des faits de la découverte scientifique, tandis que l'autre moitié languit sous l'emprise des anciennes superstitions et d'une magie à peine déguisée. 
La science (la connaissance) est fondée sur l'hypothèse inhérente (l'esprit adjuvat) que la raison est valable, que l'univers est susceptible d'être compris. (source la fondation Urantia)



Le suaire de Turin Le vrai visage de Jésus


Le Suaire de Turin étant exposé publiquement pour la première fois en 10 ans, de nouvelles données révèlent plus qu'une simple image plane intégrée dans le tissu ancien, mais une étonnante figure ressemblant à une sculpture en trois dimensions. En utilisant les principes de la physique, une technologie de pointe numérique ainsi que le procédés révolutionnaire CGI, nous ramenons cette image à la vie, en dévoilant la représentation la plus précise jamais vu de ce que beaucoup croient être Jésus-Christ.


Le suaire de Turin

Le livre d'Urantia expliquerais le procéder de la résurection, et y'a des similitudes avec les preuvent que les scientifiques avance. À lire et vous en jugerai par vous même. Je débute après la crucifiction quand Jésus est dans le tombeau.

Après que Gabriel eut conféré avec le doyen des Très Hauts d'Édentia, l'archange porte-parole des légions célestes reçut l'autorisation de disposer à son gré de la dépouille physique de Jésus. 

Quand sa demande eut été exaucée, le chef des archanges appela à son aide un grand nombre de ses semblables ainsi qu'une foule de représentants de tous les ordres de personnalités célestes ; puis, avec l'assistance des médians d'Urantia, il se mit à l'oeuvre pour prendre possession du corps physique de Jésus. Ce corps de mort était une création purement matérielle, littéralement physique. On ne pouvait pas le retirer du tombeau à la manière dont la forme morontielle ressuscitée avait pu s'échapper du sépulcre scellé. Avec l'aide de certaines personnalités morontielles auxiliaires, on peut, à certains moments, rendre la forme morontielle semblable à celle de l'esprit ; elle devient alors indifférente à la matière ordinaire ; à d'autres moments, elle peut devenir discernable et touchable par des êtres matériels tels que les mortels du royaume.

Pendant que les archanges et leur assistants se préparaient à retirer le corps de Jésus du tombeau avant d'en disposer d'une manière respectueuse et digne par le processus de la dissolution quasi instantanée, les médians secondaires d'Urantia furent chargés d'écarter les deux pierres qui bouchaient l'entrée du tombeau. La plus grosse était un énorme bloc circulaire très semblable à une meule ; elle se déplaçait dans une rainure taillée dans le roc, de sorte que l'on pouvait la rouler en avant ou en arrière pour ouvrir ou fermer le tombeau. Quand les gardes juifs et les soldats romains qui veillaient virent, à la faible lueur de l'aube, l'énorme pierre qui, apparemment de son propre chef, commençait à rouler pour dégager l'entrée du caveau — sans aucun moyen visible expliquant ce mouvement — ils furent saisis de peur panique et quittèrent précipitamment les lieux. 

Les légions célestes avaient reçu l'autorisation demandée de lui faire subir une dissolution spéciale et exceptionnelle, un retour “ de la poussière à la poussière” , sans l'intervention des délais du temps et sans la mise en oeuvre des processus ordinaires et visibles de décomposition mortelle et de putréfaction matérielle.

La dépouille mortelle de Jésus a subi le processus naturel de désintégration élémentale qui caractérise tous les corps humains sur terre, sauf qu'au point de vue du facteur temps, ce mode de dissolution naturelle fut considérablement accéléré, et hâté au point de devenir presque instantané. 


vendredi 18 novembre 2011

La haine de la religion à ses raisons


La haine des croyants est à éviter. Ce qui importe ce n’est pas la diffamation des religions mais la haine des humains réels. Là est l’enjeu. Par ailleurs, plus les défenseurs obsessionnels des bondieuseries (mettre du dieu partout tout le temps sous diverses formes) montent au créneau et plus les comportements de défétichisation seront forts.







Est-ce que par hasard la religion ne mérite pas cette "haine" ?

La religion entend souvent se mettre en surplomb des humains. Rien que cela inspire une légitime réaction de refus de la domination. Le blasphème sous forme diverse en est le signe banal et sans doute purement réactionnel.

Le principe en est que nul humain n’a à respecter des autorités aliénantes et les religions en sont. Elles apparaissent historiquement et socialement comme des dispositifs de domination des humains. Au delà du contenu des textes fondamentaux, ses adeptes se montrent trop souvent impitoyables dans la défense des dogmes les plus insoutenables. Et cela n’a pas concerné que les intégrismes des principales religions.

Il faudrait ici distinguer selon la religion en cause. Qu’il s’agisse du catholicisme, du protestantisme ou de l’islam les critiques ne manquent pas. Les critiques seront plus ou moins pertinentes mais elles existent néanmoins. Des siècles de boniments et de culpabilisations assénés dès le plus jeune âge finissent par susciter la réprobation ! Et ce n’est pas une histoire de "camp". Cela vaut aussi bien en Orient qu’en Occident.

Religion, patriarcat et capitalisme.


Il y aussi des siècles de domination patriarcale ou l’homme qui était le chef de famille incontestable est aussi le grand ordonnateur de normes religieuses de vie quotidiennes, avec ou sans appareil religieux hiérarchisé. Cet homme-là devient patron de la petite production marchande avant que le capitalisme fasse ses premiers pas . Il deviendra plus tard au XIX ème siècle patron d’entreprise capitaliste puis au XX ème siècle "staff" masculin des grands groupes capitalistes. Le féminisme de la fin du XX ème siècle est venu casser ici ou là cette logique. Mais elle résiste. On le voit avec le voile imposé par les musulmans radicaux mais aussi avec toutes les autres formes de sexo-séparatisme.


Non content de dominer dans la famille et dans les structures de productions les hommes de religion voulurent maintenir leur pouvoir face à la montée de la démocratisation. La souveraineté serait divine. Les hommes et les femmes durent lutter pour imposer la démocratie et la laïcité. Ce combat n’est pas terminé.

Les religions, le sexe et la séduction.
Il y a aussi l’autre combat mené lui contre les conceptions réactionnaires de la sexualité, du désir, du charnel et du libidinal. Les religions, chacune avec leur différence, eurent bien du mal à admettre, le droit au plaisir des femmes et des hommes en fondant leurs relations sexuelles uniquement sur le consentement et l’égalité hors toute autre considération soit disant "divine". L’homosexualité est toujours aussi mal considérée. Le droit de s’habiller librement pour les femmes ne s’entend que très couvert et tous ne sont pas musulman et pas nécessairement intégriste. Mais ce sont les musulmans radicaux qui tiennent ici le créneau de la façon la plus autoritaire et la plus visible. Les autres sont plus hypocrites.
Le fait que le capitalisme récupère à des fins de profit les luttes de libérations contre les mœurs bridés d’antan donne une nouvelle opportunité aux religions qui ressortent simplement les vieux dogmes. Lutter contre cette récupération marchande ne saurait pourtant nous ramener à la période antérieure à 1968 (si l’on veut bien prendre cette date qui n’est pas exacte partout).
Religion et émancipation.
La défense de la religion a-t-elle quoique ce soit à voir avec la lutte d’émancipation, la lutte contre le capitalisme, la lutte contre l’impérialisme ? La réponse dominante est négative. On trouve ici ou là des exceptions. Mais de façon générale les religions sont plus un obstacle à l’émancipation qu’un vecteur. Ceux qui évoquent un socialisme pluriel avec des droits égaux pour les femmes et les hommes sont rares.Quant à la laïcité, elle n’est pas le respect de toutes les croyances mais séparation des sphères religieuses et étatiques. Et il n’y a pas un athéisme mais 1000 formes allant du simple refus d’un Dieu au profit d’un humanisme complet jusqu’à l’affirmation de thèses positives de type matérialistes elle-mêmes variées. Nietzsche n’est pas Freud qui n’est pas Spinoza qui n’est pas Darwin ni Marx. En fait l’athéisme ne signifie plus rien de précis outre la non croyance en Dieu.
L’enjeu des années à venir sera de montrer que la désacralisation, le dénigrement des religions est une phase nécessaire pour un plus net respect des croyants eux-mêmes.

Le pape Benoît XVI en visite au Bénin


Bénin, terre de vaudou et de foi catholique, où l'Église est confrontée à de nombreux scandales. Au cours de sa visite de trois jours, Benoit XVI devrait s'entretenir avec le président Boni Yayi.

Le pape Benoît XVI est arriver vendredi après-midi au Bénin, terre de vaudou et de foi catholique, pour un deuxième voyage en Afrique qui doit lui permettre de fixer un cap aux fidèles d'un continent en pleins bouleversements.

Le souverain pontife, qui a quitté Rome vers 08H00 GMT, doit prononcer à son arrivée, prévue à 15H00 locales (14H00 GMT), un discours à l'aéroport de Cotonou, faire un grand tour de la ville en papamobile, puis visiter la cathédrale.

Dans la capitale économique balayée et pavoisée de drapeaux du Bénin et du Vatican, il devrait être accueilli par des dizaines de milliers de Béninois mais aussi de fidèles venus de la région et d'autres continents.

Sous la surveillance des forces de l'ordre postées aux carrefours, Cotonou gardait toutefois son allure plutôt paisible, mais dans les églises on s'affairait pour les derniers préparatifs, a constaté un journaliste de l'AFP.

A la cathédrale, des fidèles faisaient un dernier ménage avant l'arrivée du pape. A l'église Sainte-Rita, où il rencontrera samedi des orphelins, une grande photo de Benoît XVI est affichée à l'entrée, portant l'inscription "kwabo" (bienvenue en langue fongbé).

Cette visite est "une grâce, il nous apporte l'espoir et nous, fidèles de l'Eglise, nous en avons besoin", a déclaré à l'AFP Françoise Dah Houinou, enseignante. "Le Bénin sera tout à l'heure le centre d'attention du monde et cela me réjouit".

Pour Prévert Agossa, un autre croyant, la venue du pape "doit inspirer non seulement nous, fidèles, mais nos dirigeants qui doivent retenir son appel à la justice".

L'Eglise dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest de 9 millions d'habitants est vivante et en expansion mais confrontée à de nombreux scandales qui l'ont contrainte à faire le ménage dans sa hiérarchie. En 2010, deux évêques, dont l'archevêque de Cotonou, ont été démis suite à des affaires de moeurs ou de détournement d'argent. En octobre, c'est un abbé qui a été suspendu pour syncrétisme.

Benoît XVI vient au Bénin pour signer puis remettre à des délégations d'évêques de tout le continent une "exhortation apostolique" issue du synode africain de 2009.

Sous le nom latin d'"Africae Munus" ("l'engagement de l'Afrique"), il s'agit de promouvoir une plus grande implication de l'Eglise africaine dans les problèmes de la cité, alors que les défis ne manquent pas: développement inégal, corruption, affaiblissement des pouvoirs traditionnels, concurrence des Eglises pentecôtistes et rapports parfois difficiles avec l'islam.

Le programme chargé du pape, âgé de 84 ans, le conduira samedi à Ouidah (40 km à l'ouest de Cotonou), coeur du vaudou, religion traditionnelle profondément ancrée dans le pays et qui compte plus de fidèles que le catholicisme. Le Temple des pythons y fait face à la basilique.

Cette ville côtière, où débuta l'évangélisation du pays il y a exactement 150 ans, abrite aussi le plus grand séminaire d'Afrique occidentale.

A Cotonou, Benoît XVI s'entretiendra le même jour avec le chef de l'Etat, Thomas Boni Yayi, et des représentants des autres religions, du vaudou notamment.

Dimanche, il célébrera une messe au "stade de l'amitié" de Cotonou avant de quitter le pays dans l'après-midi.

Lors de sa première visite en Afrique, au Cameroun et en Angola en 2009, le pontife avait soulevé une tempête mondiale par ses propos sur le préservatif, estimant que leur utilisation aggravait le problème du sida.

Un sujet sur lequel il est encore attendu, après en avoir toutefois admis l'usage "dans certains cas" (il avait cité la prostitution), en 2010. L'Afrique, continent où le nombre de catholiques croît le plus vite, compte 70% des quelque 34 millions de séropositifs dans le monde.

Ce voyage intervient en plein scandale autour d'une campagne de publicité de la marque vestimentaire italienne Benetton, qui a utilisé un photomontage du pape embrassant l'imam de la mosquée égyptienne al-Azhar. Le Vatican a annoncé jeudi des actions en justice pour empêcher sa diffusion, même si la firme a décidé de retirer l'image.